Vous ne pensez pas connaître de yack?
C’est assez normal étant donné que cette drôle de bestiole vit entre 3’000 et 5’000m d’altitude, sur les hauts plateaux de l’Himalaya (ou encore en Mongolie). Alors à moins d’être adepte du trekking, je ne pense pas que vous soyez très intime.
Par contre, pour les peuples de ces contrées, il est très précieux. Grâce au yack, ils ont du lait, de la viande, de laine pour s’habiller, des fibres pour faire des cordages, des os et des cornes pour les outils et l’artisanat, ainsi que des bouses comme combustible pour cuire les aliments et se chauffer.
Yacks porteurs lors d’un treck sur les contreforts de l’Everest
Pourquoi le poil de yack est-il si intéressant?
C’est tout simple:
En raison des conditions extrêmes de son habitat naturel, le yack se munit d’une longue toison sous le ventre pour s’isoler de la neige quand il se couche et d’un épais pelage qu’il perd naturellement au printemps. Il nous offre ainsi une fibre très isolante, légèrement lustrée, qu’il suffit de brosser pour récupérer.
A l’état brut, le poil de yack peut être noir, brun, blanc, gris-argenté ou encore tacheté.
Pourquoi cette brusque passion pour le yack?
Tout simplement parce que je suis tombée « en amour » devant le fil à tricoter Asia (Lang) sorti en 2015. Il est composé de 70% de soie & 30% de poil de yack, il est extrêmement doux et léger, légèrement lustré, et d’une chaleur incomparable. Il a également un beau tombé comme vous pouvez le voir dans les exemples ci-dessous:
Avez-vous eu l’occasion de le tester?
Si vous ne le connaissez pas encore et que vous souhaitez vous le procurez, je vous pouvez me contacter par mail (merci de préciser si vous souhaitez les informations en euros ou en francs suisses). Et aussi, voici la Carte des coloris Asia 2016_2017
Tous les articles sur les fibres sont réunis ici, cliquez sur l’image pour vous enregistrer et vous pourrez profiter GRATUITEMENT d’un accès illimité: